dimanche 30 mars 2008

Vêpres

Le GOF organise des vêpres orthodoxes en français, en principe le dernier mercredi de chaque mois à 19h, à la chapelle de la Maladière (Rond-Point de la Maladière à Lausanne-sud, direction route de Chavannes, prendre le bus 2 (arrêt Bois-de-Vaux) ou le bus 1 ou 4, arrêt Maladière voir le plan).

Prochaines vêpres (en 2008) :

  • 30 avril
  • 28 mai
  • 25 juin
Le calendrier du GOF se trouve ici

(un petit historique de la chapelle de la Maladière se trouve ici )

mercredi 5 mars 2008

Voici que le temps du Carême commence ce dimanche, dit du pardon (dimanche 9 mars 2008).
Parmi toutes les hymnes et prières de Carême se trouve une courte prière que l’on peut appeler la prière du Carême. La tradition l’attribue à l’un des grands maîtres de la vie spirituelle, saint Éphrem le Syrien (+373). En voici le texte :

Seigneur et Maître de ma vie, éloigne de moi l’esprit d’oisiveté, de découragement, de domination et de vaines paroles.
Accorde à ton serviteur l’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur et Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car tu béni aux siècles des siècles. Amen.

Cette prière est lue deux fois à la fin de chaque office du Carême, du lundi au vendredi (on ne la dit pas le samedi et le dimanche, car les offices de ces deux jours ne suivent pas l’ordonnance du Carême). On la dit une première fois en faisant une métanie (prosternation) après chaque demande. Puis on s’incline douze fois en disant : " Ô Dieu, purifie-moi, pécheur ! " Enfin on répète toute la prière avec une dernière prosternation à la fin.
Pourquoi cette courte et si simple prière occupe-t-elle une place aussi importante dans la prière liturgique du Carême ? C’est qu’elle énumère d’une façon très heureuse tous les éléments négatifs et positifs du repentir, et constitue en quelque sorte un aide-mémoire pour notre effort personnel de Carême. Cet effort vise d’abord à nous libérer de certaines maladies spirituelles fondamentales qui imprègnent notre vie et nous mettent pratiquement dans l’impossibilité de commencer même à nous tourner vers Dieu (Extrait du livre d’Alexandre Schmemann, Le Grand Carême : Ascèse et Liturgie dans l’Église orthodoxe).