Parmi toutes les hymnes et prières de Carême se trouve une courte prière que l’on peut appeler la prière du Carême. La tradition l’attribue à l’un des grands maîtres de la vie spirituelle, saint Éphrem le Syrien (+373). En voici le texte :
Seigneur et Maître de ma vie, éloigne de moi l’esprit d’oisiveté, de découragement, de domination et de vaines paroles.
Accorde à ton serviteur l’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur et Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car tu béni aux siècles des siècles. Amen.
Cette prière est lue deux fois à la fin de chaque office du Carême, du lundi au vendredi (on ne la dit pas le samedi et le dimanche, car les offices de ces deux jours ne suivent pas l’ordonnance du Carême). On la dit une première fois en faisant une métanie (prosternation) après chaque demande. Puis on s’incline douze fois en disant : " Ô Dieu, purifie-moi, pécheur ! " Enfin on répète toute la prière avec une dernière prosternation à la fin.
Pourquoi cette courte et si simple prière occupe-t-elle une place aussi importante dans la prière liturgique du Carême ? C’est qu’elle énumère d’une façon très heureuse tous les éléments négatifs et positifs du repentir, et constitue en quelque sorte un aide-mémoire pour notre effort personnel de Carême. Cet effort vise d’abord à nous libérer de certaines maladies spirituelles fondamentales qui imprègnent notre vie et nous mettent pratiquement dans l’impossibilité de commencer même à nous tourner vers Dieu (Extrait du livre d’Alexandre Schmemann, Le Grand Carême : Ascèse et Liturgie dans l’Église orthodoxe).
Pourquoi cette courte et si simple prière occupe-t-elle une place aussi importante dans la prière liturgique du Carême ? C’est qu’elle énumère d’une façon très heureuse tous les éléments négatifs et positifs du repentir, et constitue en quelque sorte un aide-mémoire pour notre effort personnel de Carême. Cet effort vise d’abord à nous libérer de certaines maladies spirituelles fondamentales qui imprègnent notre vie et nous mettent pratiquement dans l’impossibilité de commencer même à nous tourner vers Dieu (Extrait du livre d’Alexandre Schmemann, Le Grand Carême : Ascèse et Liturgie dans l’Église orthodoxe).
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